Vol d’un hélicoptère EC-120 de l’EAALAT au dessus de l’étang d’Hossegor

Cette photo comme un prétexte… en effet je me refuse à être classée dans la catégorie des photographes « spotteurs ». Pour moi, un hélicoptère n’est rien d’autre qu’un gros ventilateur que des hommes réussissent à faire voler, du coup, même si je respecte et j’admire la -très grande- technicité de ces machines, je suis nettement plus impressionnée par le savoir-faire de leurs équipages. Mais quand Murielle de sldinfo.com m’a demandé de l’accompagner visiter avec elle les installations de l’EAALAT, j’ai accepté… et tant qu’à se faire présenter les hélicoptères, autant voler avec et en profiter pour réaliser de belles photos… (même si à mon goût, un élève-pilote et son instructeur au commandes de l’EC-120 aurait été plus humains… et plus intéressants!)

Mais revenons-en au prétexte, cette photo pour parler de pales et de vitesse d’exposition des photos d’hélicoptère… Commençons par jeter quelques généralités en l’air: Un hélicoptère vole parce que ses pales l’appuient sur l’air, pour ce faire elles tournent. L’œil humain n’est pas capable de discerner les pales d’un hélicoptère en vol (200 à 400 tour/minute) et pour je ne sais quelle histoire de diamètre du rotor principal, la voilure des petits hélicoptères tourne plus vite que celles des gros.

… Et les afficionados de photos d’hélicoptères n’aiment pas les pâles « figées »

Moralité, si je préfère la priorité Ouverture (mode A) à la priorité Vitesse (mode S) en règle générale, pour la photo d’hélicoptère le mode S est incontournable, calé entre 1/200s et 1/350s il m’a permis de flouter légèrement les pâles de l’hélico en déplacement, sans pour autant avoir une image totalement floue (car j’étais moi-même à bord d’un hélicoptère, ce qui induisait bien sûr de « légères » vibrations de l’appareil… qui interdisaient de descendre en dessous du 1/200s… bien sûr) Tout est question de compromis encore une fois…