Ce que m’ont appris les arts martiaux, que j’emploie professionnellement au quotidien…

et qui va bien au delà de l’art de combattre !

L’héritage que nous retirons de notre pratique martiale passée fait l’objet d’un très long débat passionné que j’entretiens avec Ryan. Débat que nous avons le plaisir de poursuivre au gré de nos rencontres, parfois entrecoupé de longues périodes de silence. Il soutient que les arts martiaux, aujourd’hui, ne forment pas/plus de guerriers, quoi que puisse en dire leur dénomination.
N’étant pas guerrière moi-même, je ne suis pas qualifiée pour en aborder ce point. Ce que je peux évoquer en revanche, c’est l’enseignement d’ordre spirituel que ma pratique martiale m’a léguée, et son usage dans mon univers professionnel.

Ce leg tient en deux points majeurs. Le premier, particulièrement utile dans le cadre de ma pratique photo, c’est le sen-no-sen, cette recherche de l’état de vigilance permanente à tout ce qui m’entoure… Pour pouvoir saisir l’instant décisif cher à Cartier Bresson et réaliser ainsi l’image parfaite.
Le second est la non-résistance. Être aussi fluide que de l’eau, se laisser porter, se laisser traverser. Ne pas consommer bêtement de l’énergie à s’opposer à ce qui est inéluctable. Faire le pas de côté qu’il faut pour sortir du champ de pleine puissance de quelqu’aléa qui arrive, ou se laisser porter quand il n’est pas possible de l’éviter. Je ne peux ainsi qu’apprécier l’immense symétrie de ce concept avec la devise du Général Bigeard (et du 3e RPIMA) : « Être et durer »

Et je suis convaincue que sans une conscience aiguë de ces deux principes, je ne pourrai pas être aussi efficace dans mon activité de photographe en immersion !
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