Reportage photo en milieu humide, chez les sauveteurs en mer

Il aura fallu attendre 4 ans! 4 ans après mon premier reportage à la SNSM, alors que je n’étais que simple stagiaire de Jeff au ministère de l’intérieur. Il aura fallu attendre 4 ans et l’intervention d’un certain Stéphane B. pour que je me jette à l’eau à nouveau avec un sujet sur les Sauveteurs en Mer: un reportage sur les saisonniers de la SNSM détachés pendant l’été pour assurer la sécurité des estivants à Pornichet.

Rien de particulier à signaler sur le reportage en lui-même, la météo fut particulièrement clémente, les interventions peu nombreuses et l’ambiance chaleureuse; en revanche, j’ai eu l’occasion de vérifier une fois de plus l’étanchéité de la housse de mon appareil et la non-efficacité de ma crème solaire…

Dans mon infinie générosité, je vous épargnerai ma diatribe sur la crème solaire en question (nivea spray) pour me concentrer uniquement sur la housse KATA E-702 (achetée sur les conseils du même Stéphane, et qui avait déjà fait ses preuves en eau douce au défilé du 14 juillet 2010, entre autres).

L’ennui avec l’eau de mer, ce n’est pas tant l’eau que le sel qu’elle contient, car ni nos optiques, ni nos appareils ne le supportent très longtemps… Je suis donc partie en reportage en ayant la housse à ma portée, même si, celle-ci gênant un peu la prise en main, je ne l’ai pas utilisée systématiquement. Grâce à sa fermeture éclair et aux manchons fermés par des élastiques, une fois préréglée, la housse se met ou s’ôte en une quinzaine de secondes environ, et puisque j’ai l’habitude de ne porter mon appareil que de la main droite, j’ai pu sécuriser le manchon gauche pour éviter toute entrée de projections par là. J’ai quand même noté que la condensation se développait très vite à l’intérieur, du coup, laisser un mouchoir en papier à l’intérieur ne m’a pas semblé inutile, cela permet d’évacuer la buée sans avoir à rouvrir la housse quand les commandes visuelles ne sont plus visibles.

Cela ne m’a pas dispensé, bien sûr, d’emporter avec moi les fameuses serviettes microfibres décathlon en en glissant dans chaque poche (ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier… la photographe elle aussi à été mouillée… oui, les sauveteurs sont joueurs) ni, non plus, de rincer au jet fin mon matériel de retour de patrouille (en me dépêchant de le sécher ensuite avec une nouvelle serviette, pour éviter de re-déposer le sel…)

Moralité: l’eau ça s’évapore, le sel pas, et les housses, même bien fichues, sont contraignantes donc un nettoyage attentif du matériel après chaque reportage c’est obligatoire!