Reporter-Photographe

Derrière les images

Lightroom et les reporters photographes…

25/11/2009

Lightroom 2 | Onglet Bibliothèque - Tout les outils pour faire l'éditing de ses photos et la gestion des mots clefs

Lightroom 2 | Onglet Bibliothèque – Tout les outils pour faire l’éditing de ses photos et la gestion des mots clefs

Voilà, presque 1 mois depuis mon dernier post ici, je reprends le clavier pour un petit sujet sur cet outil magnifique qu’est Lightroom (Adobe). D’abord parce que les logiciels de traitement d’images font l’objet de beaucoup de questions que je reçois et qu’il m’arrive parfois de surprendre en disant que j’ai failli supprimer Photoshop de mon ordinateur (et si!). Ensuite parce que j’ai tant et si bien adopté Lightroom que j’ai décidé de migrer toutes mes photos d’archives sous ce logiciel dernièrement, ce qui m’a pris pas mal de temps, et m’a tenue éloignée du blog.

Son abord est disons similaire aux autres logiciels d’Adobe, à la première ouverture, une subite envie d’avaler tout le tube d’aspirine survient, pas de doute c’est signé. Mais assez rapidement, en tâtonnant à droite à gauche, on fait les premières découvertes et les premiers résultats… Mon but n’est pas de remplacer les didacticiels sur le sujet, dont certains très bien conçus, mais de rendre compte de ma vision de son usage.

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J’ai fait mon premier reportage entièrement RAW / Lightroom en septembre dernier, il s’agissait du Swiss Raid Commando (pas besoin de présentation pour ceux qui suivent, pour les autres 3 jours de compétition dans la cambrousse et parfois des arrêts « civilisation » -toujours trop courts-).
Je remplissais donc progressivement mes cartes CF (j’avais un peu de marge 16Go en 4 cartes… pour deux appareils) et dès qu’une d’entre elles était pleine et qu’il nous était donné un peu de répit, même dans la campagne, je sortais l’ordinateur portable de mon sac photo (Le génial Tamrac Adventure 9) pour procéder à la copie des photos, en général en 5 à 10 minutes.

L’avantage de Lightroom est de permettre d’enregistrer des mots clefs par lots dès le téléchargement, de gérer tout seul la copie des images du périphérique dans un dossier « intelligent » sur le disque dur [pour moi PHOTOS/2009/2009-09-23/ est un dossier intelligent] et d’indiquer clairement à quel stade il est de sa tache, permettant de l’interrompre selon l’urgence.
Quand en revanche nous retournions au centre presse, avec des prises de courant et un peu plus de temps devant nous, je lançais aussi lightroom, et depuis les images miniatures qui se présentaient devant moi j’ai déjà commencé à sélectionner les images à jeter (le petit drapeau noir) et celles qui valaient le coup (avec des petites étoiles). Grâce aux militaires à mes cotés j’ai tout de suite rentré les noms des armements et des véhicules suisses dans les mots clefs, et mis de coté avec un indicateur coloré les photos de Jean Paul et de Thomas (le sport national était de se prendre dans des postures abracadabrantes…).

En guise de bilan une fois le Swiss Raid terminé, j’avais déjà fait un premier tri de toutes mes images, sélectionné et développé une dizaine d’images très caractéristiques en JPG prêtes à l’envoi et recopié par sécurité tout mes originaux sur un DD externe!

Lightroom 2 | Onglet Développement - Les fonctionnalités nécessaires au post-traitement de l'image

Lightroom 2 | Onglet Développement – Les fonctionnalités nécessaires au post-traitement de l’image

De retour chez moi, même joueurs, même jeux, assise confortablement à mon bureau, j’ai repris mon editing du swiss raid exactement là où je l’avais laissé en Suisse. A force d’enlever ou de remettre des étoiles sur les photos, je parviens à faire une première sélection. Je passe alors dans l’onglet développement et peaufine ici une balance des blancs, la une exposition dans les tons clairs, une petouille dans le ciel ou bien un cadre qui tangue…Je sélectionne toutes ces images pour créer une collection (pompeusement nommée « Swiss Raid Commando 09 » -je fais dans l’original) au sein de laquelle grâce à divers artefacts très lightroomiens je crée autant de visions du même reportage, une collection de portraits, une collection de noir et blancs (en créant des « copies virtuelles » et en repassant par la case développement), etc.
Je rajoute encore quelques mots clefs (plus les mots clefs décrivent une image plus elle a de chance d’être retrouvée par la suite!), et je me sers de la fonction diaporama pour présenter les unes et les autres à mes amis et contacts… Après quelques ajustements, j’ai mon sujet, grâce au module d’export, je sauvegarde des jpeg+métadonnées pleine définition pour mes dossiers personnels, une autre version jpeg+méta de taille raisonnable pour envoyer aux participants qui me le demandent et une version jpeg 300x450px pour l’usage web… le tout en quelques clics!

Si l’on excepte les copies de sauvegardes des originaux -deux sur deux disques durs externes différents- que je réalise grâce à l’explorateur de fichiers windows, les quelques images de com’ (ou bien mytho, tout est question de point de vue) qui nécessitent des lourdes retouches que je traite ensuite sous photoshop (à partir de RAW 16bits que LR à réalisé auparavant) et le café, que Lightroom ne veut obstinément pas faire ni me servir… On a un logiciel très PRATIQUE (et presque parfait!) surtout quand on compare son prix à celui de Photoshop! ce qui fait qu’aujourd’hui, je n’envisage plus de m’en passer, même pour mes photos de famille!

Sandra Chenu Godefroy, photographe indépendante

Sandra Chenu Godefroy

Photographe

Spécialisée dans les images de secours, défense, sécurité, et d’aéronautique. Fille sérieuse qui se prend pas au sérieux.

J’exploite honteusement Tigrou, mon assistant en peluche, et j’adore mon métier, même si c’est pas toujours facile !