J’avais vu passer l’info sur les réseaux sociaux : le Centre d’instruction cynophile de la Gendarmerie venait de signer avec la SPA une convention pour pouvoir recruter des chiens de travail parmi les trop nombreux animaux abandonnés recueillis par l’association. Le message était beau mais je n’y croyais pas vraiment : pour faire un bon chien de travail il faut le selectionner tôt, en fonction de caractéristiques bien définies, il faut savoir reconnaître un potentiel pour en informer le CNICG, les bénévoles de la SPA sauraient-ils faire ce travail précis et chronophage ?
Et puis j’ai vu Sébastien revenir de Gramat avec son nouveau poilu : Oury. Un malinois avec une tête rigolote, un chien SAMBI (pour stupéfiants, armes, munitions, billets… une truffe -dans le bon sens du terme- donc) que je voulais absolument photographier !
EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: Canon EOS 5D Mark III | Date: 16/06/2021 | Focale: 248mm | ISO: 800 | Ouverture: ƒ/5 | Vitesse: 1/200s |
Sébastien à profité de notre petite séance photo à l’entraînement pour me raconter l’histoire d’Oury en même temps qu’il me montrait l’immense motivation de son binôme au travail: Oury a grandi dans une cité pourrie de banlieue où il était maltraité, battu et entraîné pour le combat. Il a été récupéré par la justice suite à une descente de police, puis confié à la SPA. Tout ça ne lui prédisait pas le meilleur avenir. Vous devinez la suite: Les formateurs de Gramat et Seb ont voulu croire dans le potentiel de ce chien car il était littéralement prêt à tout pour se montrer digne de l’affection de son maître, ce qui en faisait un mordu de travail! Alors bien sûr, Oury n’est pas toujours un chien facile, il supporte mal d’être seul au chenil, mais Sébastien est un maître expérimenté et je ne doute pas qu’ensemble ils formeront un chouette binôme au service de la gendarmerie et de la justice !
(C’etait la petite histoire toute mimi du jour… et je leur souhaite de chouettes aventures, même si maintenant je les suivrai de nettement plus loin !)