Reporter-Photographe

Derrière les images

L’impressionnante démonstration des équipes cynophiles

L’impressionnante démonstration des équipes cynophiles

Je suis toujours impressionnée par le travail des équipes cynophiles, et notamment celui des chiens d’intervention des forces de l’ordre. OK, ce ne sont pas toujours les plus fins, mais ils interviennent dans des situations de stress intense, ils sont bousculés dans des milieux très bruyants… et ils obéissent à leur maître !! On en voit certains qui trépignent d’impatience et couinent pour « mordre », parce que mordre c’est une récompense et un jeu pour eux, et pourtant, ils restent au pied de leur binôme. Ils obéissent à ses injonctions, autant pour « attaquer » que pour « garder » (et dans ce cas-là autant vous dire que personne n’aurait envie de les agresser leur partenaire). Ici un des formateurs du CNICG qui me reste encore aujourd’hui comme ayant une maîtrise de son chien absolument impressionnante.

[Ref: 1215-05-0902]

EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: NIKON D700 | Date: 28/05/2015 | Focale: 300mm | ISO: 400 | Ouverture: ƒ/5.6 | Vitesse: 1/500s |

Les 50 ans du PGHM de l’Isère

Les 50 ans du PGHM de l’Isère

Nous sommes en 2011, le PGHM de l’Isère m’invite à ses 50 ans, un bon prétexte pour rentrer à Grenoble et retrouver quelques amis de cet exceptionnelle unité. J’ai grandi dans ces montagnes, je ne saurai donc prétendre à une quelconque objectivité à ce sujet. J’ai couru à la fenêtre durant toute mon enfance dès que j’entendais la petite Alouette III rouge qui fonçait vers les montagnes sauver randonneurs ou skieurs… Et me voici une quinzaine d’années plus tard: la monture de la Sécurité Civile « Dragon 38 », consiste désormais en un EC145 à la livrée jaune vif et le sifflement de l’alouette me manque. Mais par cette journée ensoleillée, entourée de montagnards aux multiples uniformes, avec les falaises de la Chartreuse pour décor, je suis bien obligée de reconnaître que ce qui faisait rêver l’enfant d’alors est toujours là devant moi: un équipage prêt à affronter les dangers de la montagne pour sauver des vies…

[Ref:2311-07-0898]

EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: NIKON D700 | Date: 11/06/2011 | Focale: 300mm | ISO: 100 | Ouverture: ƒ/18 | Vitesse: 1/100s |

La vague COVID

La vague COVID

Nous sommes à l’été 2018, bien longtemps avant « la vague Covid » qui me verra retourner avec assiduité à l’hôpital Bégin. J’expose dans le hall de cet hôpital militaire des photos issues de mon sujet Sentinelles et j’ai émis le souhait de réaliser des photos des personnes qui travaillent à Bégin. Je passe donc une paire d’heures en « Réa ». 

[Ref: 2518-11-0428]

EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: Canon EOS 5D Mark III | Date: 27/07/2018 | Focale: 40mm | ISO: 3200 | Ouverture: ƒ/2.8 | Vitesse: 1/1000s |

J’accompagne un binôme infirmière/aide-soignant pour leur tour du matin. Dans cette chambre, il y a une femme âgée, inconsciente, sous respirateur… et vraiment pas en forme. Je les entends lui parler, je les photographie en train de la laver, de changer ses nombreux pansements, et même de lui passer un coup de peigne dans les cheveux. Je me dis que tout ça n’est rien d’autre que leur travail… Et tandis qu’il s’apprête à quitter la chambre, je vois Patrice prendre quelques secondes pour dire un mot gentil à cette dame tandis qu’il lui carresse les cheveux. Et il part. Moi je resterai là quelques minutes de plus à digérer toute cette humanité « en plus » requise par ce travail de soignant, cet engagement de l’âme bien au delà des gestes techniques.  

Secouristes Sans Frontières

Secouristes Sans Frontières

Nous sommes en 2011 et j’accompagne l’association Secouristes Sans Frontières à l’une de ses manœuvres annuelles qui lui permettent d’entretenir les compétences de ses bénévoles. En arrivant, je remarque avec surprise l’importance de la base arrière sur ce type d’exercice : chaque secouriste est venu avec sa famille au grand complet ! Conjoints, enfants, parents même, tout le monde et mis à contribution !

Certains se chargent de la logistique, du ravitaillement, chacun s’affaire à sa tâche ! Un des organisateurs vient demander à un groupe d’enfants de tous âges qui voudrait jouer un rôle de victime dans la friche industrielle non loin.

[Ref: 2411-16-0575]

EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: NIKON D700 | Date: 01/10/2011 | Focale: 30mm | ISO: 1600 | Ouverture: ƒ/4 | Vitesse: 1/4s |

A la plus grande surprise de ses aînés, une toute petite puce se porte volontaire, sa mère intervient « ce sera dans le noir et ça va durer longtemps tu le sais? ». Elle maintient sa candidature, mais juste avant d’y aller, elle récupèrera le lapin en peluche tendu par sa mère.

Et quand, longtemps après, les secouristes finiront par la trouver dans les décombres, après une progression compliquée faite de déblayage de blocs et de découpe de barreaux, quand ils s’emploieront à la conditionner en barquette pour la sortir en sécurité: elle continuera, imperturbable, a caresser la tête de son petit lapin. Jusqu’au bout !

Un reportage chouette mais compliqué

Un reportage chouette mais compliqué

Nous sommes en 2017, je fais un reportage sur la STELD (Section de Tireurs d’Elite Longue Distance) du 1er RI qui s’entraîne au camp de Caylus. J’ai été on ne peut plus transparente avec l’off’com, je fais tout ça pour faire « des belles images de tir de nuit avec les flammes qui sortent de la bouche du canon et tout » #PourLeChallenge et parce que j’aime bien les photos chouettes qui sont compliquées à réaliser comme celle-là :

[Ref: 4317-20-1692]

EXIF | Credit: Sandra Chenu Godefroy | Appareil: Canon EOS 5D Mark III | Date: 31/05/2017 | Focale: 40mm | ISO: 200 | Ouverture: ƒ/2.8 | Vitesse: 4s |

Seulement voilà, entre les nuits il y a des journées, la météo n’est pas terrible, ce qui n’empêche pas les tireurs de s’entraîner à toutes les distances. Et tant qu’à avoir parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour dormir dans une fermette sans eau courante, j’en profite pour faire un max de photos ! Et j’essaie tant bien que mal d’intégrer des éléments visuels qui diront au spectateur qu’il s’agit du 1er RI sans avoir besoin de l’écrire en légende. C’est pas simple, les TE, d’une manière générale, sont pas super fan d’uniformes uniformes et de galons règlementaires… Mais il y a un officier sur place: le directeur de tir ! et lui, il a son béret arborant la pucelle de la brigade franco-allemande #CaFeraLeJob !